MONKEYBIRD EN 10 OEUVRES
SERIE STREET ART
Monkeybird propose des œuvres hors normes dans le monde du street art. Leur univers chimérique nous invite à pénétrer dans un monde surréaliste et merveilleux, sorte de fable philosophique qui parle avec poésie des hommes et du monde. Mondeybird est un collectif, créé en 2012, de deux jeunes artistes qui se sont rencontrés sur les bancs de l’Ecole d’Art Visuel Créasud de Bordeaux. Edouard Egea (Témor) est un grapheur passionné de design, tandis que Louis Boidron (Blow) est un poète amateur d’illustration et de graphisme.
« Nous puisons notre univers dans l’imaginaire collectif, en nous spécialisant sur le symbole et son influence au travers des âges. Notre travail est donc un héritage du courant symboliste ».
Le singe et l’oiseau
Monkeybird propose des œuvres de l’ordre de l’anastylose : une construction de l’imaginaire de la représentation d’architectures métaphysiques où l’Oiseau et le Singe cohabitent. En effet, depuis leur rencontre, les deux artistes ont chacun leur animal totem. Blow (l’oiseau), entre symbolisme et éthologie, poésie et philosophie artistique, représente la communication du duo. Témor (le singe), inspiré par les traités de géométrie, de mécanique, de cosmologie et d’astronomie, représente le perfectionnisme et la débrouillardise du duo.
« Nos animaux parlent des hommes, il y a cette idée de la fable sous-jacente à nos compositions ».
Les techniques
Le duo travaille en pochoir monocouche et en noir et blanc, ce qui permet de creuser les volumes et d’obtenir une grande profondeur. Le noir représente la matière à la fois solide et liquide, le blanc la lumière vaporeuse, tel le souffle de l’âme, l’ensemble donnant équilibre et vitalité aux œuvres. La finesse de la découpe, entièrement à la main, proche du travail de la dentelle, aboutit à une véritable création de pièces d’orfèvrerie.
La symbolique
La présence systématique des animaux nous renvoi de manière ludique, comme dans les fables pour enfants, à nos préoccupations humaines : entre la liberté du désir et de l’élévation et nos obsessions matérielles dont l’homme ne peut se détacher. « Deux réalismes de l’humanité, le singe étant le réaliste et l’oiseau étant un rêveur ».
Monkeybird s’inspire de la monumentalité éphémère, des peintures religieuses, des vitraux et de l’art nouveau. Les œuvres incorporent des détails du « vieux monde » comme l’architecture classique (arches, voutes, rosaces), des éléments mécaniques tels que des horloges, des engins de construction, des sabliers et des balances.
“Le Monkeybird c’est l’ensemble d’une alchimie de nos deux pensées, un lien de l’esprit à la matière”.